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Une république lumineuse (2017)

par Andrés Barba

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19215141,251 (3.75)15
La quatrième de couverture indique : "Jungle au vert intense, fleuve boueux et langueur tropicale : nous sommes dans la ville de San Cristobál en 1993. Là, le pittoresque côtoie la noirceur, comme le découvre notre narrateur : jeune fonctionnaire aux affaires sociales, il doit y mettre en place un programme d'intégration des communautés indigènes de la région. Très vite, la torpeur locale est perturbée par l'arrivée d'enfants, inconnus et presque sauvages, qui pillent les rues. Mais d'où sortent tous ces enfants ? Quelle est cette langue qu'ils parlent et qui n'appartient qu'à eux ? D'abord étonnante et vaguement inquiétante, leur présence aura des conséquences tragiques. Vingt ans plus tard, l'ancien fonctionnaire se souvient et revient sur la succession d'événements ayant conduit au drame. Dans une échappée à l'ordre établi par les adultes, Andrés Barba nous invite à redéfinir notre idée même de l'enfance avec cette grande fable qui nous hantera longtemps."… (plus d'informations)
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Cela fait deux semaines que je n’ai pas écrit. Cela tient à deux faits : j’ai repris le travail en présentiel et je n’ai pas lu grand-chose de passionnant. Je vais vous présenter dans ce billet le meilleur livre que j’ai lu pendant ces quinze jours. Je ne sais pas vraiment si j’ai aimé l’histoire, mais c’est un livre qui m’a rendu assez mal à l’aise.

Andrés Barba est un auteur espagnol, qui situe son roman en pleine jungle ; je me suis imaginé être dans une ville dans la forêt amazonienne, dans une ville entourée de forêts. Cela vous donne de suite la sensation de claustrophobie qui m’a prise en lisant ce roman. Une trentaine d’enfants, sans parents, vivent ensemble dans un monde parallèle au monde « normal » : on ne sait pas où ils habitent, on les voit juste quand ils font des descentes dans la ville. Les habitants de la ville commencent par regarder les enfants avec curiosité, les enfants ne s’approchant pas. Les habitants s’inquiètent quand les enfants agressent des adultes. Ils se révoltent quand les enfants tuent lors d’une attaque d’un supermarché et lancent une battue pour retrouver les enfants, quand trois enfants de la ville disparaissent.

On sait dès le départ que la trentaine d’orphelins va mourir. On attend juste de savoir comment. Le narrateur, fonctionnaire municipal aux affaires sociales, raconte donc cette histoire d’un point de vue à la fois d’acteur et d’observateur froid. Acteur, car il est chargé des affaires sociales de la ville, et donc des enfants abandonnés. Observateur, car il garde une certaine distance vis-à-vis de l’hystérie qui prend la ville. Son rôle d’observateur est facilité par le fait qu’il n’est pas originaire de la ville. Cela donne une narration très étrange : le narrateur ne semble pas s’intéresser aux habitants de la ville, à leurs vies, à leurs sentiments, leurs peurs (irrationnelles ou non). Même sa compagne et la fille de celle-ci lui semblent étrangères. C’est comme un enfermement dans un enfermement (la ville dans la jungle). Le narrateur se centre entièrement sur ses pensées. Cela donne de très belles pages sur le monde des adultes, contre le monde des enfants. Pour qualifier ce dernier, le narrateur hésite entre admiration sur ce monde que les enfants arrivent à créer et organiser seuls et angoisse sur ce même monde qui semble reprendre les défauts du monde des adultes. Il parle aussi des pensées adultes que l’on attribue aux enfants. Ce sont des réflexions que j’ai trouvées très intéressantes.

Deux choses m’ont dérangé dans ce livre. J’ai déjà parlé de la claustrophobie. Il y a aussi le fait qu’on ne ressent aucune empathie pour aucun des personnages : le narrateur, sa fille, sa compagne, les enfants, les habitants, même pour les parents qui perdent leur enfant. C’est très particulier, car tous les protagonistes de l’histoire sont seuls, mais le lecteur l’est aussi. On suit la lecture avec inquiétude, et la tension ne se relâche pas quand le livre se termine, car l’histoire, elle, ne se termine ni pour le narrateur ni pour le lecteur.

En conclusion, une expérience intéressante. J’ai rarement lu un livre dérangeant comme cela. ( )
  CecileB | Jul 19, 2020 |
It’s a wonderfully creepy and authentically different example of Modern Weird.... Barba’s prose relies heavily on rich and poignant aphorisms from its sensitive and self-doubting narrator. I could quote endlessly, but a few will have to suffice. “Certain words possess a viciousness that can linger for years, biding its time, before seeking us out again, as intense as when we first spoke them.” “Loss of trust is similar to heartbreak. Both lay bare some internal wound, both make us feel older than we are.” “Chronicles and narratives are like maps. On the one hand, you have the bold solid colors of the continents—collective episodes that everyone remembers—and on the other, the depths of private emotions, the oceans.” They lend philosophical depth to the action. And Barba’s precision in describing the weather of the psyche—both the narrator’s and those of the populace and the wild children—takes the reader on a rollercoaster of feeling....Ultimately, Barba proclaims, we all move through enforced patterns toward unknown fates.
ajouté par Lemeritus | modifierLocus, Paul Di Filippo (May 6, 2020)
 
The book follows in a long tradition of blending the genres of crime thriller and novel of ideas, but in this case what should be hybrid and fluid comes off as formally indecisive. ... Barba has displayed an enviable gift for conveying, through an inventively abstract style, the strange worlds of childhood and early adolescence. The voice of this novel, precisely translated by Lisa Dillman, may have gained more traction if it had been channeled through one of its many children. As it stands, “A Luminous Republic” reads too often like a middling civil servant’s report: underlined by good intentions and promising themes, but ultimately unenlightening.
ajouté par Lemeritus | modifierNew York Times, Alejandro Chacoff (payer le site) (Apr 14, 2020)
 
Magical realist fiction has taught writers that a no-nonsense attitude toward fantastical elements preempts a reader’s disbelief. Such an approach grants weight to the occurrence, grounding an unlikely event in the language of real-world reportage, which is especially appropriate for a short narrative that doesn’t really include much else besides.... And that’s the thing about A Luminous Republic: its melancholic mood and contemplative tone are interesting, engaging, and lovely to read. Barba is clearly a gifted writer with a generous sensibility. So although the characters aren’t as well developed as its premise, it remains a novel that thoughtfully and compassionately considers people and as a result feels utterly human as a whole.

 
Wild children upend a city on the edge of the jungle in this lyrical, chilling novel from Barba (Such Small Hands).... The civil servant’s guilt and ongoing perplexity over what happened sharpens the impact of Barba’s spare, philosophical narrative. This frightening picture of the strangeness of childhood will endure.
ajouté par Lemeritus | modifierPublishers Weekly (Dec 3, 2019)
 

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Nom de l'auteurRôleType d'auteurŒuvre ?Statut
Andrés Barbaauteur principaltoutes les éditionscalculé
Dillman, LisaTraducteurauteur principalquelques éditionsconfirmé
Bird, LukeConcepteur de la couvertureauteur secondairequelques éditionsconfirmé
Gaudry, FrançoisTraducteurauteur secondairequelques éditionsconfirmé
Miller, CarlyArtiste de la couvertureauteur secondairequelques éditionsconfirmé
Robinson, Mark R.Concepteur de la couvertureauteur secondairequelques éditionsconfirmé
White, EdmundAvant-proposauteur secondairequelques éditionsconfirmé

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Épigraphe
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I am two things which cannot be ridiculous: a child and a savage. -Paul Gauguin
Dédicace
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For Carmen, who is made of red earth
Premiers mots
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Andres Barba's A Luminous Republic is one of the best books I've ever read (and I've read lots of books, thousands and thousands in my eighty years). -Edmund White, Foreward
When I'm asked about the thirty-two children who lost their lives in San Cristobal, my response varies depending on the age of my interlocutor.
Citations
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There is an air of magic, black and white, lingering around every page of this epic novel of 192 pages, like gun smoke after a shootout. -Foreward
it would be pointless to try to convince them that believing, or not, is less about their regard for freedom than their naïve faith in justice. If I were a little more forthright or a little less of a coward, I’d always begin my story the same way: Almost everyone gets what they deserve, and bad omens do exist. Oh, they most certainly do.
One of the city’s mayors said that the problem with San Cristóbal is that the sordid is always but a small step from the picturesque.
One sometimes thinks that for a voyage to the depths of the human soul one needs a powerful submarine, and in the end is surprised to find oneself in a wetsuit trying to sink into a standard household bathtub.
...a veritable master class in populist dialectics: call attention to an already out-of-control situation, offer an unattainable solution and accuse the political adversary of being responsible for it all.
Derniers mots
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(Cliquez pour voir. Attention : peut vendre la mèche.)
Notice de désambigüisation
Directeur de publication
Courtes éloges de critiques
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DDC/MDS canonique
LCC canonique

Références à cette œuvre sur des ressources externes.

Wikipédia en anglais

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La quatrième de couverture indique : "Jungle au vert intense, fleuve boueux et langueur tropicale : nous sommes dans la ville de San Cristobál en 1993. Là, le pittoresque côtoie la noirceur, comme le découvre notre narrateur : jeune fonctionnaire aux affaires sociales, il doit y mettre en place un programme d'intégration des communautés indigènes de la région. Très vite, la torpeur locale est perturbée par l'arrivée d'enfants, inconnus et presque sauvages, qui pillent les rues. Mais d'où sortent tous ces enfants ? Quelle est cette langue qu'ils parlent et qui n'appartient qu'à eux ? D'abord étonnante et vaguement inquiétante, leur présence aura des conséquences tragiques. Vingt ans plus tard, l'ancien fonctionnaire se souvient et revient sur la succession d'événements ayant conduit au drame. Dans une échappée à l'ordre établi par les adultes, Andrés Barba nous invite à redéfinir notre idée même de l'enfance avec cette grande fable qui nous hantera longtemps."

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