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Chargement... Les intermittences de la mort (2005)par José Saramago
magic realism novels (29) Existentialism (25) » 5 plus Chargement...
Inscrivez-vous à LibraryThing pour découvrir si vous aimerez ce livre Actuellement, il n'y a pas de discussions au sujet de ce livre. Saviez-vous qu'il y a une mort pour chaque pays et pour chaque catégorie de vivant ? Dans le pays de Saramago, celle des hommes cesse de les faire mourir. Entre philosophie et 'pataphysique, il nous amène avec beaucoup d'humour à visiter toutes les conséquences fâcheuses de cette nouvelle situation. Et au-delà à réfléchir sur les fondamentaux de notre société. Un livre jubilatoire écrit par un homme très proche de sa mort. Saramago l'a publié à plus de 80 ans, 5 ans avant qu'il ne nous quitte. Facile d'écrire sur la mort à 20 ans mais demande une remarquable lucidité lorsqu'on approche du moment fatidique. L'écriture très particulière de Saramago, qui à l'instar de la mort, fait fi des règles habituelles de la syntaxe, associe le lecteur de manière très intime à ses réflexions en l'interpellant lorsqu'il sent que son attention faiblit ou qu'il émettrait un doute.
Elke roman van José Saramago opent met een paukenslag.Op de eerste bladzijden introduceert hij een hoogst ongewone toestand, die vaak door een even abrupte als absurde ingreep van hogerhand wordt geforceerd. Zo'n openingszet, die alles op scherp zet en de lezer elektrocuteert, is een geraffineerde variant op het 'er was eens' van het sprookje. Dan is de moraal vaak niet ver weg meer. Dat is soms even slikken, juist bij zo'n geharnast moralist als Saramago. Hier is het dat niet: daarvoor is het verhaal te goed verteld, te geestig ook - en het verlangen dat erdoor gefileerd wordt, het anti-doodsverlangen, te vitaal. Est contenu dansPrix et récompensesDistinctions
"On the first day of the new year, no one dies. This, understandably, causes consternation among politicians, religious leaders, funeral directors, and doctors. Among the general public, on the other hand, there is initially celebration - flags are hung out on balconies, people dance in the streets. They have achieved the great goal of humanity: eternal life. Then reality hits home - families are left to care for the permanently dying, life-insurance policies become meaningless, and funeral directors are reduced to arranging burials for pet dogs, cats, hamsters, and parrots. Death sits in her chilly apartment, where she lives alone with scythe and filing cabinets, and contemplates her experiment: What if no one ever died again? What if she, death with a small d, became human and were to fall in love?"--jacket blurb. Aucune description trouvée dans une bibliothèque |
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Google Books — Chargement... GenresClassification décimale de Melvil (CDD)869.342Literature Spanish and Portuguese Portuguese Portuguese fiction 20th Century 1945-1999Classification de la Bibliothèque du CongrèsÉvaluationMoyenne:
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La mort arrête de cueillir les hommes. La situation devient très vite ingérable face à l'accumulation des humains en attente de mourir mais dans l'impossibilité de basculer... les mourants agonisent sans jamais mourir. Très rapidement se développe un trafic lucratif de la mort entre les mains de la mafia, pour traverser la frontière et permettre aux mourants de (enfin !) mourir. En fait Saramago nous dévoile que sans la mort la vie n'aurait pas de sens : "parce que si les êtres humains ne mourraient pas, tout deviendrait permis" (p45 Ed Folio)
que les religions se nourrissent et se justifient par la mort : " Les religions, toutes autant qu'elles sont et quel que soit l'angle sous lequel on les regarde, ont la mort pour unique justification de leur existence... pour que les gens passent leur vie pris dans l'étau de la peur et que pour, l'heure venue, ils accueillent la mort comme une libération" (p44 Ed Folio)
Puis la mort décide de reprendre son activité mais en avertissant les personnes par courrier 8 jours à l'avance de leur prochaine mort. Là encore, les conséquences sont catastrophiques. La mort pensait qu'en donnant du temps, elle permettait à chacun de se préparer, et c'est tout le contraire, de savoir que l'on va mourir créer un stress qui tétanise et panique. Jusqu'au jour où la mort découvre qu'une lettre lui est systématiquement retournée !
José Saramago avec son humour au second degré, avec ses multiples interpellations du lecteur pour bien souligner qu'il s'agit d'une fable, d'un conte, d'une expérience, délivre une nouvelle fois un livre dense qui nous oblige à nous questionner et réfléchir sur cette boutade "La vie est une longue maladie mortelle"
3 étoiles uniquement car malgré toutes les qualités de ce livre, j'ai été beaucoup moins conquis que d'autres oeuvres de Saramago comme L'aveuglement, La Caverne ou Tous les Noms. ( )