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Les intermittences de la mort (2005)

par José Saramago

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3,0971064,384 (3.72)76
"On the first day of the new year, no one dies. This, understandably, causes consternation among politicians, religious leaders, funeral directors, and doctors. Among the general public, on the other hand, there is initially celebration - flags are hung out on balconies, people dance in the streets. They have achieved the great goal of humanity: eternal life. Then reality hits home - families are left to care for the permanently dying, life-insurance policies become meaningless, and funeral directors are reduced to arranging burials for pet dogs, cats, hamsters, and parrots. Death sits in her chilly apartment, where she lives alone with scythe and filing cabinets, and contemplates her experiment: What if no one ever died again? What if she, death with a small d, became human and were to fall in love?"--jacket blurb.… (plus d'informations)
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Et si la mort décidait d'arrêter son métier ? Ou bien si elle décidait de prévenir par courrier, 8 jours à l'avance, notre prochaine mort ? Et si la mort tombait amoureuse ? Et si en fait il existait plusieurs morts, en fait une pour chacun d'entre nous qui attend le moment, ou une mort spécifique aux humains différente d'une mort pour les autres animaux ou les autres organismes vivants ? Et comment réagiraient les hommes face à de telles situations ? Voilà les différentes axes de réflexion vers lesquels Saramago avec son génie d'écriture nous entraîne en nous contant une fable sur la mort. Comme à son habitude, Saramago observe, analyse, décortique les hommes comme des animaux de laboratoire mis dans des situations qui perturbent totalement notre sens de la vie, notre relation aux autres.
La mort arrête de cueillir les hommes. La situation devient très vite ingérable face à l'accumulation des humains en attente de mourir mais dans l'impossibilité de basculer... les mourants agonisent sans jamais mourir. Très rapidement se développe un trafic lucratif de la mort entre les mains de la mafia, pour traverser la frontière et permettre aux mourants de (enfin !) mourir. En fait Saramago nous dévoile que sans la mort la vie n'aurait pas de sens : "parce que si les êtres humains ne mourraient pas, tout deviendrait permis" (p45 Ed Folio)

que les religions se nourrissent et se justifient par la mort : " Les religions, toutes autant qu'elles sont et quel que soit l'angle sous lequel on les regarde, ont la mort pour unique justification de leur existence... pour que les gens passent leur vie pris dans l'étau de la peur et que pour, l'heure venue, ils accueillent la mort comme une libération" (p44 Ed Folio)

Puis la mort décide de reprendre son activité mais en avertissant les personnes par courrier 8 jours à l'avance de leur prochaine mort. Là encore, les conséquences sont catastrophiques. La mort pensait qu'en donnant du temps, elle permettait à chacun de se préparer, et c'est tout le contraire, de savoir que l'on va mourir créer un stress qui tétanise et panique. Jusqu'au jour où la mort découvre qu'une lettre lui est systématiquement retournée !
José Saramago avec son humour au second degré, avec ses multiples interpellations du lecteur pour bien souligner qu'il s'agit d'une fable, d'un conte, d'une expérience, délivre une nouvelle fois un livre dense qui nous oblige à nous questionner et réfléchir sur cette boutade "La vie est une longue maladie mortelle"
3 étoiles uniquement car malgré toutes les qualités de ce livre, j'ai été beaucoup moins conquis que d'autres oeuvres de Saramago comme L'aveuglement, La Caverne ou Tous les Noms. ( )
  folivier | Jul 1, 2011 |
Saviez-vous qu'il y a une mort pour chaque pays et pour chaque catégorie de vivant ? Dans le pays de Saramago, celle des hommes cesse de les faire mourir. Entre philosophie et 'pataphysique, il nous amène avec beaucoup d'humour à visiter toutes les conséquences fâcheuses de cette nouvelle situation. Et au-delà à réfléchir sur les fondamentaux de notre société.

Un livre jubilatoire écrit par un homme très proche de sa mort. Saramago l'a publié à plus de 80 ans, 5 ans avant qu'il ne nous quitte. Facile d'écrire sur la mort à 20 ans mais demande une remarquable lucidité lorsqu'on approche du moment fatidique.

L'écriture très particulière de Saramago, qui à l'instar de la mort, fait fi des règles habituelles de la syntaxe, associe le lecteur de manière très intime à ses réflexions en l'interpellant lorsqu'il sent que son attention faiblit ou qu'il émettrait un doute. ( )
  domguyane | Nov 13, 2010 |
2 sur 2
Elke roman van José Saramago opent met een paukenslag.Op de eerste bladzijden introduceert hij een hoogst ongewone toestand, die vaak door een even abrupte als absurde ingreep van hogerhand wordt geforceerd.
Zo'n openingszet, die alles op scherp zet en de lezer elektrocuteert, is een geraffineerde variant op het 'er was eens' van het sprookje. Dan is de moraal vaak niet ver weg meer. Dat is soms even slikken, juist bij zo'n geharnast moralist als Saramago. Hier is het dat niet: daarvoor is het verhaal te goed verteld, te geestig ook - en het verlangen dat erdoor gefileerd wordt, het anti-doodsverlangen, te vitaal.
 

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Nom de l'auteurRôleType d'auteurŒuvre ?Statut
Saramago, JoséAuteurauteur principaltoutes les éditionsconfirmé
Costa, Margaret JuliTraducteurauteur secondairequelques éditionsconfirmé
Gauld, TomArtiste de la couvertureauteur secondairequelques éditionsconfirmé
Kort, Maartje deTraducteurauteur secondairequelques éditionsconfirmé
Pàmies, XavierTraducteurauteur secondairequelques éditionsconfirmé
Rio, Pilar delTraducteurauteur secondairequelques éditionsconfirmé

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Épigraphe
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We will know less and less what it means to be human.
- Book of Predictions
If, for example, you were to think more deeply about death, then it would be truly strange if, in so doing, you did not encounter new images, new linguistic fields.
- Wittgenstein
Saberemos cada vez menos o que é um ser humano.
Dédicace
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For Pilar, my home.
Premiers mots
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The following day, no one died.
No dia seguinte ninguém morreu.
Citations
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This fact, being absolutely contrary to life's rules, provoked enormous, and in the circumstances, perfectly justifiable anxiety in people's minds, for we have only to consider that in the entire forty volumes of universal history there is no mention, not even one exemplary case, of such a phenomenon ever having occurred, for a whole day to go by, with its generous allowance of twenty-four hours, diurnal and nocturnal, matutinal and vespertine, without one death from an illness, a fatal fall, or a successful suicide, not one, not a single one.
At most, it might push them toward the place where death presumably was, but it would be pointless, futile, because at that precise moment, as unreachable as ever, she would take a step back and keep her distance.
One cannot be too careful with words, they change their minds just as people do.
By the way, we feel we must mention that death, by herself and alone, with no external help, has always killed far less than mankind has.
it makes no difference because everything will have but one ending, the ending that a part of yourself will always have to think about and which is the black stain on your hopeless humanity.
Derniers mots
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Notice de désambigüisation
Directeur de publication
Courtes éloges de critiques
Langue d'origine
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DDC/MDS canonique
LCC canonique

Références à cette œuvre sur des ressources externes.

Wikipédia en anglais (1)

"On the first day of the new year, no one dies. This, understandably, causes consternation among politicians, religious leaders, funeral directors, and doctors. Among the general public, on the other hand, there is initially celebration - flags are hung out on balconies, people dance in the streets. They have achieved the great goal of humanity: eternal life. Then reality hits home - families are left to care for the permanently dying, life-insurance policies become meaningless, and funeral directors are reduced to arranging burials for pet dogs, cats, hamsters, and parrots. Death sits in her chilly apartment, where she lives alone with scythe and filing cabinets, and contemplates her experiment: What if no one ever died again? What if she, death with a small d, became human and were to fall in love?"--jacket blurb.

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