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On election day in the capital, it is raining so hard that no one has come out to vote. The politicians are growing jittery. Should they reschedule for another day? Around three o'clock, the rain finally stops. At four, voters rush to the polling stations, as if ordered to appear. But when the ballots are counted, more than 70% are blank. The citizens are rebellious. A state of emergency is declared. The president proposes that a wall be built around the city. But are the authorities acting too precipitously? Or even blindly? The word evokes terrible memories of the plague of blindness that hit the city four years before, and of the one woman who kept her sight. Could she be behind the blank ballots? Is she the organizer of a conspiracy against the state? What begins as a satire on governments and the sometimes dubious efficacy of the democratic system turns into something far more sinister.--From publisher description.… (plus d'informations)
icallithunger: These two books should be read together. They happen in the same universe and talk about some of the same themes- about fear, chaos and how far the human goes when faced with them.
Le roman à lire absolument en cette période électorale. Le pays entier vote. Or surprise après le dépouillement, les résultats montrent que la capitale à voter blanc à une très forte majorité. Le gouvernement, les partis politique et toute la classe politique dans son ensemble pensent qu'il y a eu une erreur et demande que le vote soit refait. Le résultat qui s'ensuit confirme la très forte majorité de bulletins blancs décomptés dans les urnes en amplifiant le résultat du vote précédant. C'est la panique au niveau de l'état, l'incompréhension. Comment une population de plusieurs milliers de personnes peut voter blanc. Il y a forcément un complot, une cinquième colonne qui cherche à saborder les bases démocratiques de l'état. Le gouvernement cherche alors par tout les moyens à comprendre, débusquer les meneurs, isoler les traitres sans beaucoup de succès. C'est alors le déclenchement d'une spirale infernale entraînant le blocus de la capitale par l'armée et la police, la tentative d'exfiltrer les "bons" citoyens, les dispositions pour infiltrer des espions... au nom de la démocratie soit disant bafouée s'instaure petit à petit un régime totalitaire. Les responsables craignent que ce qu'ils considèrent comme une rébellion à un lien avec les évènements inexpliqués qui ont eu lieu quatre ans auparavant lorsque toute la population est devenue aveugle... Ici José Saramago fait une relation géniale avec son roman précédent "Laveuglement", la population de la capitale après avoir été aveuglée est maintenant frappée de "lucidité". En miroir du roman "L'aveuglement" ce sont les valeurs de la solidarité, de l'entraide et du courage qui sont mises en avant. Saramago comme à son habitude nous livre sous la forme d'un conte moral et philosophique une réflexion politique très fine sur nos démocraties occidentales. Avec beaucoup d'humour, il nous décrit comment les réactions des politiques, dans une organisation kafkaïenne, déclenchent des situations absurdes et ubuesques. Dans la ligné d'un roman comme "1984" de Georges Orwell, Saramago nous donne une vision très pessimiste et de son point de vue "lucide" de nos sociétés et de leur avenir. "Que le diable ne vous entende pas, monsieur le ministre, Le diable à l'ouïe si fine qu'il n'a pas besoin qu'on lui dise les choses à haute voix, Alors que dieu nous vienne en aide, Inutile, lui est sourd de naissance" (pg 124 Ed Point Seuil) "Soyez tranquille, dormez en paix, Comme ce serait mieux de ne pas avoir besoin du sommeil pour être en paix..." (pg 130 Ed Point Seuil) "Nous naissons et à cet instant c'est comme si nous avions signé un pacte pour toute la vie, mais un jour peut arriver où nous nous demandons Qui a signé cela pour moi" (pg 326 Ed Point Seuil) José Saramago fait vraiment parti des très très grands écrivains et ce roman en est encore une nouvelle démonstration. ( )
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Let's howl, said the dog--The Book of Voices
Dédicace
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For Pilar, every single day. For Manuel Vazquez Montalban, who lives on.
Premiers mots
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Terrible voting weather, remarked the presiding officer of polling station fourteen as he snapped shut his soaked umbrella and took off the raincoat that had proved of little use to him during the breathless forty-meter dash from the place where he had parked his car to the door through which, heart pounding, he had just appeared.
Citations
Derniers mots
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Then a blind man asked, Did you hear something, Three shots, replied another blind man, But there was a dog howling too, It's stopped now, that must have been the third shot, Good, I hate to hear dogs howl.
On election day in the capital, it is raining so hard that no one has come out to vote. The politicians are growing jittery. Should they reschedule for another day? Around three o'clock, the rain finally stops. At four, voters rush to the polling stations, as if ordered to appear. But when the ballots are counted, more than 70% are blank. The citizens are rebellious. A state of emergency is declared. The president proposes that a wall be built around the city. But are the authorities acting too precipitously? Or even blindly? The word evokes terrible memories of the plague of blindness that hit the city four years before, and of the one woman who kept her sight. Could she be behind the blank ballots? Is she the organizer of a conspiracy against the state? What begins as a satire on governments and the sometimes dubious efficacy of the democratic system turns into something far more sinister.--From publisher description.
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Saramago comme à son habitude nous livre sous la forme d'un conte moral et philosophique une réflexion politique très fine sur nos démocraties occidentales. Avec beaucoup d'humour, il nous décrit comment les réactions des politiques, dans une organisation kafkaïenne, déclenchent des situations absurdes et ubuesques. Dans la ligné d'un roman comme "1984" de Georges Orwell, Saramago nous donne une vision très pessimiste et de son point de vue "lucide" de nos sociétés et de leur avenir.
"Que le diable ne vous entende pas, monsieur le ministre, Le diable à l'ouïe si fine qu'il n'a pas besoin qu'on lui dise les choses à haute voix, Alors que dieu nous vienne en aide, Inutile, lui est sourd de naissance" (pg 124 Ed Point Seuil)
"Soyez tranquille, dormez en paix, Comme ce serait mieux de ne pas avoir besoin du sommeil pour être en paix..." (pg 130 Ed Point Seuil)
"Nous naissons et à cet instant c'est comme si nous avions signé un pacte pour toute la vie, mais un jour peut arriver où nous nous demandons Qui a signé cela pour moi" (pg 326 Ed Point Seuil)
José Saramago fait vraiment parti des très très grands écrivains et ce roman en est encore une nouvelle démonstration. ( )