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Chargement... Les Années d'Angleterre (original 1999; édition 2002)par Norbert Gstrein
Information sur l'oeuvreLes Années d'Angleterre par Norbert Gstrein (1999)
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On one level, this elegant and troubling book can be read as a gripping tale of war, imprisonment and betrayal, culminating in a Faustian card game and spectacular shipwreck. On another, it is a novel about imposture, moral as well as physical: claiming to speak of things one has no right to speak of. As such, it probes the dilemma not only of German-language writers investigating their nations' past, but the novelist's art itself. What does fiction consist of but expropriating the experience of others, of pretending to understand what we can never understand: what it's like to inhabit someone else's skin?
A literary masterpiece, a reclusive author and a war-time mystery. Gabriel Hirschfelder is a literary icon, his book an acknowledged masterpiece. He is living out his days in Southend-on-Sea. But fame has come at a price. He fled Vienna shortly before the outbreak of war, and in 1940 he was classified an undesirable alien and sent to a camp with other internees on the Isle of Man. The friends he made there changed his life for ever. Who were Lomnitz and Ossovsky? And who was the fourth man, Harrasser? Was he really deported to Canada or was he murdered? What happened on the Isle of Man to haunt Hirschfelder to his dying day? After his death, a young woman happens to meet his third and last wife and her curiosity is aroused. Her own ex-husband was obsessed with Hirschfelder, so she already knows a little bit about him. But now she feels impelled to make contact with the other women in his life. Her search brings to light many surprises as she uncovers a story with far-reaching implications for Hirschfelder's posthumous reputation. The English Years is a brilliant novel which combines the literary invention of Paul Auster with the European cultural sensibility of W.G. Sebald." Aucune description trouvée dans une bibliothèque |
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Google Books — Chargement... GenresClassification décimale de Melvil (CDD)833.914Literature German and related languages German fiction Modern period (1900-) 1900-1990 1945-1990Classification de la Bibliothèque du CongrèsÉvaluationMoyenne:
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En effet, en 1940, lorsque l’on craignait l’arrivée des Allemand en Angleterre, Hirschfelder a été emprisonné dans un camp sur l’île de Man. Son émigration était le fait de son père (non juif et influent) qui voulait le protéger et se protéger aussi (pensez-donc, il n’assumait pas d’avoir fait un enfant avec une femme de confession juive). De plus, sa mère et son beau-père venait de se suicider aux regards des évènements qui se passaient dans le pays. Son père, donc, l’avait envoyé dans la famille de sa secrétaire-maîtresse, la famille d’un juge où il devait faire différents travaux et apprendre l’allemand aux enfants. Là dessus, il tombe amoureux de la bonne Clara, la femme (un brin psychopathe et parano) le prend en grippe et en souffre douleur, il se prend d’affection pour la grand-mère, il laisse le juge indifférent. Tout cela aurait pu bien se passer mais tout le monde prend peur : Clara fuit, la mère ne le soutient pas quand la police vient pour l’emmener. Et donc le voilà dans un camp sur l’île de Man. Un camp que les Anglais trouvaient un peu trop bien pour leurs prisonniers puisque quand Londres était sous les bombes, l’île restait épargnée. Il rencontre là-bas des compatriotes qui sont bien sûr différents de lui et se rapproche de deux hommes le Blafard et le Balafré (deux amis qui ont une histoire commune) et d’un troisième Harasser qui se prétend de la même région que notre écrivain. Ce dernier a aussi une histoire compliquée puisque ses parents l’ont envoyé en Angleterre après qu’il soit tombé amoureux d’une jeune fille juive qui se cachait, avec son père, dans l’hôtel de la famille (où ils ont été arrêtés si on simplifie).
Sur son lit de mort, Hirschfelder confie à sa femme avoir tué un homme, Harasser. Elle, elle ne sait pas qui c’est au moment où il lui en parle. C’est la psychiatre autrichienne qui va découvrir tout cela après enquête. En fait, non, elle va imaginer tout cela après enquête et rencontre des deux autres femmes. On va alterner présent (et donc enquête et rencontre) et passé (récit à la deuxième personne du singulier, inventé par la psychiatre suivant ce qu’elle croit savoir). Ce qu’elle va découvrir, c’est que tout le passé de l’homme est différent de ce qu’elle croyait mais aussi que l’identité de cet homme est multiple puisque chaque personne qui l’a rencontré le décrit de manière différente et surtout contradictoire. J’ai lu que c’est un roman sur l’identité mais personnellement je crois que c’est plutôt un roman sur l’absence d’identité. L’homme est changeant, multiple, incohérent, menteur et finalement, ce que je retiens est que l’identité est faite par l’homme qui la possède et non par son entourage.
Pourquoi ai je trouvé ce roman poisseux ? Tout simplement parce qu’il n’y a rien qui illumine le roman. On reste aux niveaux de petites mesquineries, de trajectoires de vie qui n’ont rien apporté à personne. Rien n’élève le débat ; cela donne l’impression d’être englué dans une histoire d’usurpation d’identité, de mensonge (mais aussi d’insatisfaction pour la psychiatre) et de ne pas pouvoir en sortir. J’ai lu le livre en entier avec intérêt mais à chaque fois que j’ai fermé le livre, je ne me suis pas sentie bien et je n’avais aucune envie de le reprendre. ( )