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Chargement... La traduttrice (original 2012; édition 2013)par Rabih Alameddine
Information sur l'oeuvreLes vies de papier par Rabih Alameddine (2012)
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Inscrivez-vous à LibraryThing pour découvrir si vous aimerez ce livre Roman qui ne m'a pas convaincu. Au fil des pages je ne comprenais plus ou voulais en venir l'auteur. J'ai été touché par l'histoire d'Aaliya, les parcours dans Beyrouth, la guerre civile décrite dans ses conséquences au quotidien, la solitude de cette femme qui se réfugie dans la littérature, le poids des moeurs et coutumes libanaises sur les femmes tout cela ponctué par des citations de romans, de musique, de poèmes et des parallèles nombreux avec des auteurs, des compositeurs, des interprètes. Et c'est justement c'est nombreux, trop nombreuses citations qui ont finalement gâché la lecture, çar cela devient lourd, omniprésent, insistant sur le message, pas très compréhensible pour les oeuvres, auteurs, musiciens ou interprètes que l'on ne connaît pas. Cet étalage de culture n'apporte pas grand chose au thème du roman et donne un aspect assez désagréable à la lecture d'un auteur prétentieux qui se complait à aligner les citations érudites. Bref un roman qui dans les cents premières pages me plaisait bien et qui a fini par me lasser. Aaleyi est une libanaise de 74 ans, retraitée libraire, divorcée à 22 ans, vivant seule à Beyrouth et passionnée de livre. Sa motivation, traduire en arabe un livre qu'elle a aimé chaque année et le remiser, un rituel qu'elle tient depuis des décennies. Nous écoutons Aaleyi divaguer sur sa vie de femme libanaise, sur sa passion des livres et surtout des écrivains; sur la musique qu'elle écoute en autodidacte, orientant ses choix de disques en fonction des titres des oeuvres trouvés dans ses lectures; sur la famille libanaise, ses rites et coutumes; sur la guerre qui a déchiré sa ville; sur la vieillesse qui s'immisce en nous petit à petit. Un bel hymne à la vie, la liberté, la culture et le Liban. Un peu comme dans le Goncourt "Boussole" nous abordons l'orient à travers les réflexions d'un personnage sur la fin de sa vie. > Par Laila Maalouf (La Presse) : Les vies de papier: une existence constituée de livres **** 9 nov. 2016 ... Dans sa version originale en anglais, ce roman qui a remporté le prix Femina étranger il y a quelques semaines porte le titre d'Une femme non nécessaire. L'auteur, Libanais d'origine et Américain d'adoption, donne la voix à Aaliya dans sa deuxième oeuvre traduite en français. Cette femme non religieuse, « un brin obsessionnelle », n'a plus à 72 ans que ses livres et sa solitude. À travers sa vie constituée de lectures et de traductions qu'elle entasse dans une chambre de son appartement, sans jamais les faire lire à quiconque, elle raconte sa ville – Beyrouth –, un pays déchiré par la guerre, mais surtout, «une vie perdue» car son existence de divorcée, sans descendants, n'a jamais été ni comprise ni appréciée de ses compatriotes. Toute sa vie, Aaliya aura aspiré à être « plus qu'un grain de poussière » et se console en lisant Pessoa, Cioran ou Sebald. Rabih Alameddine est un formidable conteur qui nous entraîne dans l'intimité troublante d'une femme singulière et de ce qu'a été sa vie. Émouvant et inspirant, ce roman émaillé de phrases parmi les plus belles qui n'aient jamais été écrites laissera des traces indélébiles chez tout passionné de littérature. ____________________ Les vies de papier. Rabih Alameddine. Traduit de l'anglais par Nicolas Richard. Les Escales. 327 pages. > Roman éblouissant à l'érudition joueuse, célébrant la beauté et la détresse de Beyrouth, Les Vies de papier est une véritable déclaration d'amour à la littérature. > Lauréat du Prix Femina étranger 2016 > Joueur, intelligent et plein d'entrain, Les Vies de papier est le remède à la littérature sans saveur. —Newsday > Une écriture sublime ... aiguisée, intelligente, souvent sardonique ... un hommage à la littérature. —The National > Un des plus beaux et des plus originaux personnages de femme des dernières années. —Mathias Enard, prix Goncourt 2015 > Finaliste du National Book Award 2014 et du National Book Critics Circle Award 2015, et lauréat du California Book Award 2015 aucune critique | ajouter une critique
Prix et récompensesDistinctionsListes notables
"Aaliya Sohbi lives alone in her Beirut apartment, surrounded by stockpiles of books. Godless, fatherless, childless, and divorced, Aaliya is her family's 'unnecessary appendage.' Every year, she translates a new favorite book into Arabic, then stows it away. The thirty-seven books that Aaliya has translated over her lifetime have never been read-- by anyone. After overhearing her neighbors, 'the three witches,' discussing her too-white hair, Aaliya accidentally dyes her hair too blue. In this breathtaking portrait of a reclusive woman's late-life crisis, readers follow Aaliya's digressive mind as it ricochets across visions of past and present Beirut. Colorful musings on literature, philosophy, and art are invaded by memories of the Lebanese Civil War and Aaliya's own volatile past. As she tries to overcome her aging body and spontaneous emotional upwellings, Aaliya is faced with an unthinkable disaster that threatens to shatter the little life she has left" -- Aucune description trouvée dans une bibliothèque |
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Google Books — Chargement... GenresClassification décimale de Melvil (CDD)813.54Literature English (North America) American fiction 20th Century 1945-1999Classification de la Bibliothèque du CongrèsÉvaluationMoyenne:
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Et me voilà faisant la connaissance d’Aaliya, une femme vieille mais dynamique, une femme de caractère, et on se dit qu’il vaut mieux être dans son camp que dans celui d’en face, parce qu’elle n’est pas tendre dans ses jugements, et parce qu’elle est entière. Drôle de personnage, qui a survécu à tant de choses, de son mariage raté à la guerre à Beyrouth. Il faut un sacré caractère pour passer à travers ces événements, et Aaliya l’a, le caractère, mais cela me l’a rendue finalement peu sympathique, et je n’ai pas réussi à m’attacher à cette femme. On sent qu’il pourrait y avoir beaucoup d’émotion, que les lecteurs sont flattés dans le sens du poil car c’est la littérature qui maintient cette femme en vie, en lui donnant une raison d’être et une porte pour rêver.
Oui, il y a tout cela, mais je n’ai pas été emportée, ni par l’histoire qui m’a parue un peu trop artificielle, ni par le personnage, car je n’ai pas réussi à percer sa carapace. Et finalement je suis plutôt passée à côté de ce roman qui aurait dû être un bon moment, une lecture à la fois facile et intelligente. Non, rien de cela pour moi, plutôt une lecture oubliable, et qui m’a rappelé un autre roman d’un thème similaire, lu il y a plusieurs années et que je me souviens avoir aimé, L’Immeuble de Mathilde d’Hassan Daoud. Tiens, peut-être devrais-je le relire ?