Que se passe-t-il dans la tête des pauvres zombies? Peuvent-ils toujours ressentir des émotions ? Isaac Marion a imaginé Vivants autour de cette thématique, roman qui a été présenté au grand écran tout récemment (Zombie malgré lui, vf de Warm bodies). Après qu’un virus ait décimé la population, «R» (le zombie ne se souvient plus de son prénom) fait la rencontre de Julie, une survivante de la tragédie. Contre toute attente, il ressent le besoin de la protéger (il a auparavant dévoré le cerveau de son copain, emmagasinant ses souvenirs). La côtoyer éveille chez lui des bribes d’humanité. Destiné aux jeunes adultes, ce roman n’a rien de magistral, mais le changement de point de vue est intéressant. ( )