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Chargement... Revolutionary Road (Modern American Fiction) (original 1961; édition 2001)par Richard Yates (Auteur)
Information sur l'oeuvreLa fenêtre panoramique par Richard Yates (1961)
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Inscrivez-vous à LibraryThing pour découvrir si vous aimerez ce livre Actuellement, il n'y a pas de discussions au sujet de ce livre. April et Franck Wheeler et leurs deux enfants viennent d’emménager dans un coquet pavillon, doté de la fameuse fenêtre panoramique (qui donne son titre français au roman) de la banlieue de New York, sur Revolutionary Road (qui est le titre original). April s’occupe des enfants et de la maison, pendant que Franck se rend tous les jours à Manhattan pour s’ennuyer à mourir toute la journée dans un travail qu’il déteste (cela dit, il s’épuise surtout à ne rien faire de la journée !) Bien que conscients de la conformité et de la morosité de leur vie, April et Franck sont persuadés qu’ils sont différents, qu’ils ont d’autres ambitions que leurs voisins et amis, qu’ils accableront très vite de leur mépris. Le fragile équilibre de leur mariage bascule après la médiocre représentation de la pièce montée par la troupe de théâtre amateur dont fait partie April. Mortifiée par l’échec qu’elle vient de subir devant son mari et toutes leurs connaissances, April tente de mettre sur pied un projet qui, selon elle, empêchera sa famille de sombrer dans la médiocrité ambiante. Richard Yates décrit avec cynisme et noirceur le naufrage du mariage de Franck et April Wheeler. Chaque protagoniste tente de renvoyer à l’autre une image faussée de ce qu’il est réellement : Franck en reniant tous les aspects d’une vie tranquille dans une banlieue proprette, dans laquelle finalement il ne se sent pas si mal et April en jouant l’épouse modèle et compréhensive, pour mieux le convaincre de ses arguments. L’histoire est très largement vue du point de vue de Franck (qui finalement n’attire guère la sympathie du lecteur). Il hésite constamment entre ce qu’il pense et finalement ne dit pas, imagine des dialogues où April le féliciterait des ses « exploits » professionnels et se complait dans une fierté virile d’être le chef de la famille. Par dessus tout, il veut garder April. Celle-ci, en revanche, est plus passionnée et plus exigeante. C’est elle qui ouvre les yeux sur ce qu’ils sont devenus. En conclusion, un très beau roman, très poignant, qui montre la difficulté de "désaimer", à conseiller malgré certaines faiblesses de la traduction. A lire en VO de préférence.
Writing in controlled, economical prose, Mr. Yates delineates the shape of these disintegrating lives without lapsing into sentimentality or melodrama. His ear for dialogue enables him to infuse the banal chitchat of suburbia with a subtext of Pinteresque proportions, and he proves equally skilled at reproducing the pretentious, status-conscious talk of people brought up on Freud and Marx. Est contenu dansFait l'objet d'une adaptation dansPrix et récompensesListes notables
Fiction.
Literature.
Romance.
Historical Fiction.
HTML: In the hopeful 1950s, Frank and April Wheeler appear to be a model couple: bright, beautiful, talented, with two young children and a starter home in the suburbs. Perhaps they married too young and started a family too early. Maybe Frank's job is dull. And April never saw herself as a housewife. Yet they have always lived on the assumption that greatness is only just around the corner. But now that certainty is about to crumble.With heartbreaking compassion and remorseless clarity, Richard Yates shows how Frank and April mortgage their spiritual birthright, betraying not only each other, but their best selves. Aucune description trouvée dans une bibliothèque |
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Google Books — Chargement... GenresClassification décimale de Melvil (CDD)813.54Literature English (North America) American fiction 20th Century 1945-1999Classification de la Bibliothèque du CongrèsÉvaluationMoyenne:
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Le livre est assez différent et c’est peut-être cela qui ne m’a pas permis d’en profiter autant que je l’espérais. Dans le film, les personnages sont aimables (au sens premier, ils peuvent être aimés) et l’on ne peut que se sentir attristé par la façon dont le monde autour d’eux, le quotidien, a raison d’eux et de leurs rêves. Dans le bouquin, qui d’ailleurs se concentre principalement sur la figure de Frank Wheeler, les personnages sont beaucoup plus difficilement aimables (et personnellement, je n’y suis pas parvenue). Frank et April sont plein de failles, qu’ils ne reconnaissent pas et qui les empoisonne, ils sont bien plus responsables de ce qui leur arrive, de la façon dont ils mettent leur vie et leur couple, leurs rêves aussi, en l’air. Et ce n’est donc plus du tout la même histoire qui est racontée, ce n’est plus comment le rêve américain et le conformisme de la banlieue chic à l’américaine broie les espoirs, cela devient l’histoire de comment des adultes fêlés ne se remettent pas de leurs fêlures et sont capables de gâcher leur vie et celle de leur famille. Cela devient alors l’histoire de deux personnages particuliers, et non plus le roman d’une génération, ou au moins d’une partie de génération, prise dans un engrenage dont elle ne veut pas. Et pour moi, le livre devient tout à coup moins intéressant que le film.
J’ai bien conscience que je n’étais pas dans les meilleures conditions pour faire justice à ce livre et que je suis donc peut-être un peu passée à côté. Ce fut donc une lecture plutôt intéressante, dont j’attendais plus certes mais à laquelle je reconnais volontiers un certain mérite.