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À l'ombre des jeunes filles en fleurs est le second tome d'À la recherche du temps perdu de Marcel Proust publié en 1919 chez Gallimard. Il reçoit la même année le prix Goncourt.
Commençons par une paraphrase simplette : "longtemps, j'ai hésité à lire Marcel Proust". J'observais l'auteur de loin, examinait de temps à autre la brique de papier qu'est la Recherche, tentait à plusieurs reprises de me lancer dans l'aventure en sentant bien vite au bout de quelques pages le découragement me faire fermer cette "cathédrale de la mémoire". Cela a duré bien des années et j'ai changé d'approche. Je me suis mis à lire ce qu'il y avait autour de Proust, lire sur l'auteur pour connaître l'oeuvre, faire du Sainte-Beuve en quelque sorte. J'ai aussi vu des films, lu des critiques, des présentations de personnages. Et puis je me suis lancé, mais pas en lecture, en audio avec l'excellent travail fait par les éditions THELEME. Les deux premiers volumes sont passés ainsi d'une traite, sans avoir eu le temps de bien les apprécier. Cela a été ma première surprise avec Proust. Ses phrases, entendues, sont sur le ton d'une conversation toute simple et toute fluide au cours de laquelle l'auteur vous emmène, sans même vous en rendiez compte, sur le terrain qui est le sien. Entendre Proust est une expérience à faire car on se rend compte que ses phrases sont, certes longues, mais d'une simplicité désarmante.
On me disait Proust compliqué, dur à suivre. Rien de tout cela ne m'est arrivé une fois que j'ai accepté de me laisser guider par l'auteur dans le méandre de sa conversation. Je pensais trouver des mots compliqués, même pas. Proust s'exprime avec un vocabulaire très simple et compréhensible par tous. Ses phrases sont finalement très simples mais il faut suivre l'enchaînement des propositions et la succession des métaphores. Marcel Proust est le prince des métaphores, qui collent littéralement à son style.
Partant de là, j'étais vaincu et tombé, comme beaucoup d'autres, sous le charme de cet auteur qui nous recréé un monde. Il ne nous explique pas ce monde aristocrate ou bourgeois, il le recrée de l'intérieur, en nous faisant vivre très intimement ses sensations. Là, la magie proustienne est formidable car à plus de 100 ans de distance, ses descriptions m'ont parfaitement rendu palpable des sensations que j'avais eues il y a bien des années. La madeleine, ce n'est pas le petit gâteau de l'auteur, c'est bel et bien son bouquin.
Ce second volume est formidable , surtout la partie liée aux plages normandes et à sa rencontre avec les jeunes filles, la "petite bande". Les portraits traçés par l'auteur sont plus affirmés et plus cinglants que dans le premier volume. Avec "les jeunes filles", Proust prend la plume des moralistes du XVIIème siècle. Sa peinture de moeurs est impitoyable et d'une ironie mordante. ( )
Comment critiquer Proust qui tente de se perde dans les méandres du désir, de l'amitié, de l'art. Il n'y a rien à dire. Seulement se laisser porter par la beauté des émotions. ( )
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El piar matinal de los pájaros parecía insípido a Francoise.
Citations
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So it is that a well-read man will at once begin to yawn with boredom when one speaks to him of a new "good book," because he imagines a sort of composite of all the good books that he has read, whereas a good book is something special, something unforeseeable, and is made up not of the sum of all previous masterpieces but of something which the most thorough assimilation of every one of them would not enable him to discover, since it exists not in their sum but beyond it.
Derniers mots
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"Y usted no se deje impresionar por esas tonterías de los médicos, ¿qué caramba! Son unos asnos.Está usted como en Pont-Neuf. ¡Nos enterrará usted a todos!"
À l'ombre des jeunes filles en fleurs est le second tome d'À la recherche du temps perdu de Marcel Proust publié en 1919 chez Gallimard. Il reçoit la même année le prix Goncourt.
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On me disait Proust compliqué, dur à suivre. Rien de tout cela ne m'est arrivé une fois que j'ai accepté de me laisser guider par l'auteur dans le méandre de sa conversation. Je pensais trouver des mots compliqués, même pas. Proust s'exprime avec un vocabulaire très simple et compréhensible par tous. Ses phrases sont finalement très simples mais il faut suivre l'enchaînement des propositions et la succession des métaphores. Marcel Proust est le prince des métaphores, qui collent littéralement à son style.
Partant de là, j'étais vaincu et tombé, comme beaucoup d'autres, sous le charme de cet auteur qui nous recréé un monde. Il ne nous explique pas ce monde aristocrate ou bourgeois, il le recrée de l'intérieur, en nous faisant vivre très intimement ses sensations. Là, la magie proustienne est formidable car à plus de 100 ans de distance, ses descriptions m'ont parfaitement rendu palpable des sensations que j'avais eues il y a bien des années. La madeleine, ce n'est pas le petit gâteau de l'auteur, c'est bel et bien son bouquin.
Ce second volume est formidable , surtout la partie liée aux plages normandes et à sa rencontre avec les jeunes filles, la "petite bande". Les portraits traçés par l'auteur sont plus affirmés et plus cinglants que dans le premier volume. Avec "les jeunes filles", Proust prend la plume des moralistes du XVIIème siècle. Sa peinture de moeurs est impitoyable et d'une ironie mordante. ( )