Italo Svevo (1861–1928)
Auteur de La Conscience de Zeno
A propos de l'auteur
Born in Austrian Trieste of a Jewish Italian-German family, Svevo spoke German fluently and pursued a business career before taking up fiction under a pseudonym that means "Italus the Swabian" or South German. His Italian had indeed something foreign about it, as did the characterizations of heroes afficher plus and heroines in his novels. His first novel, A Life (1893), published at his own expense, and his second, Senilita (As a Man Grows Older) (1898), were virtually ignored. Svevo might have despaired had it not been for his friendship with the expatriate Irish novelist James Joyce (see Vol. 1), with whom he exchanged language lessons in Trieste. Joyce's intervention eventually found a foreign audience for Svevo's third and perhaps best novel, The Confessions of Zeno (1923), first published and very well received in France. As Svevo's reputation spread, he was called the Italian Proust in France, the Italian Musil in Germany, and the Italian Joyce in England. Italian critics now point out that, despite Svevo's foreign success, it was an Italian, Eugenio Montale, who wrote the first significant critical appraisal in 1925. Still, by then Montale had already steeped himself in foreign literatures and could assume a foreign perspective, while more natively rooted Italian critics, including even Benedetto Croce, continued to discount Svevo as a writer writing to be translated. (Bowker Author Biography) Italo Svevo (1861-1928), ne' Ettore Schmitz, was born in Trieste and lived there all of his life. (Bowker Author Biography) afficher moins
Œuvres de Italo Svevo
La Coscienza di Zeno e Continuazioni — Auteur — 6 exemplaires
Joyce ed altri saggi 4 exemplaires
Opere di Italo Svevo 4 exemplaires
Una vita: Senilita — Auteur — 4 exemplaires
Gesammelte Werke in Einzelausgaben: Autobiographisches Profil: Tagebuchaufzeichnungen und Notizen. Fabeln - Briefe: BD… (1986) 3 exemplaires
Una vita, Senilita, La conscienza di Zeno, La novella del buon vecchio e della bella fanciulla ed altri scritti 3 exemplaires
Opera omnia. 3, Racconti, saggi, pagine sparse — Auteur — 2 exemplaires
Ein Mann wird jünger : Komödie in zwei Akten 2 exemplaires
Corto viaggio sentimentale e altri racconti inediti. A cura e con prefazione di Umbro Apollonio (1949) 2 exemplaires
Faccio meglio di restare nell'ombra: il carteggio inedito con Ferrieri seguito dall'edizione critica della conferenza… (1995) 2 exemplaires
Carteggio: con gli scritti di Montale su Svevo 2 exemplaires
Il malocchio 2 exemplaires
Kaks novelli 2 exemplaires
Epistolario 1 exemplaire
Lettere alla moglie 1 exemplaire
Ensayos 1 exemplaire
Zenos Gewissen. 1 exemplaire
Teatro 1 exemplaire
Italia — Contributeur — 1 exemplaire
ensayos 1 exemplaire
Lettere: con gli scritti di Montale su Svevo — Auteur — 1 exemplaire
T ZERO 1 exemplaire
Italo Svevo scrisori 1 exemplaire
NDERGJEGJJA E ZENOS 1 exemplaire
NJE TALLJE E ARRIRE 1 exemplaire
Kort sentimental reise og andre noveller 1 exemplaire
Últimos Cigarros Sobre o Prazer e o Vício de Fumar 1 exemplaire
Triestinische Geschichten : drei Einakter 1 exemplaire
Italo Svevo 1 exemplaire
Farvel til ungdommen 1 exemplaire
Ulysse est né à Trieste: conférence sur James Joyce prononcée le 8 mars 1927 à Milan (2003) 1 exemplaire
Carteggio con James Joyce, Valery Larbaud, Benjamin Crémieux, Marie Anne Comnène, Eugenio Montale,… 1 exemplaire
Teatro: le teorie del conte Alberto-le ire di Giuliano-Una commedia inedita-Prima del ballo-Atto unico-Terzetto… 1 exemplaire
Le cugine (con la penna d'oro) 1 exemplaire
Italo Svevo: mostra bio-bibliografica: Palazzo Strozzi, Firenze, 3 febbraio-3 marzo 1979 — Auteur — 1 exemplaire
Fábulas 1 exemplaire
Život pana Alfonsa 1 exemplaire
Thre complet 1 exemplaire
Poviedky I 1 exemplaire
Literatura na Świecie, 1987, 11 (196) 1 exemplaire
Death 1 exemplaire
وجدان زنو 1 exemplaire
L'aventure de Maria 1 exemplaire
Oeuvres associées
Korter dan kort de beste kortste verhalen uit de wereldliteratuur (1993) — Contributeur — 28 exemplaires
Étiqueté
Partage des connaissances
- Nom légal
- Schmitz, Ettore
- Autres noms
- Samigli, Ettore
- Date de naissance
- 1861-12-19
- Date de décès
- 1928-09-13
- Lieu de sépulture
- Cimetière Sant'Anna, Trieste, Italie
- Sexe
- male
- Nationalité
- Italie
- Lieu de naissance
- Trieste, Empire autrichien (actuellement en Italie)
- Lieu du décès
- Motta di Livenza, Trévise, Italie
- Cause du décès
- car accident
- Lieux de résidence
- Trieste, Empire autrichien (actuellement en Italie)
- Études
- boarding school in Segnitz, Bavaria
Istituto Pasquale Revoltella, Trieste [1878]
Berlitz School, Trieste [1907] (English course) - Professions
- Écrivain
- Relations
- Joyce, James (tutor)
Susanna Tamaro (besneboda) - Organisations
- Allgemeine Bodencreditanstalt
Membres
Critiques
Listes
Five star books (1)
1920s (1)
Favourite Books (1)
Prix et récompenses
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Auteurs associés
Statistiques
- Œuvres
- 128
- Aussi par
- 9
- Membres
- 6,376
- Popularité
- #3,862
- Évaluation
- 3.7
- Critiques
- 80
- ISBN
- 546
- Langues
- 22
- Favoris
- 19
La couverture de l'édition Folio résume remarquablement ce texte.
Seul bémol, j'ai été gêné par les propos misogynes qui ponctuent régulièrement le texte sans arriver à faire la part entre ce qui serait du second degré, une description de cette société du début du XX° siècle et de son rapport général aux femmes, ou bien ce qui serait du premier degré et le révélateur de la pensée de l'auteur.
Pour l'instant, inconsciemment, tu vas découvrant ton jeune organisme à la recherche du plaisir et tes découvertes délicieuses t'achemineront vers la douleur et la maladie où te pousseront ceux-là mêmes qui t'en voudraient préservé (p17)
Les minutes qui s'écoulent en ce moment pourraient bien être pures, les siècles qui t'ont préparer ne l'étaient certes pas (p17)
Les pleurs obscurcissent nos fautes et nous laissent libres d'accuser, sans réserve, la destinée (p68)
La religion véritable, c'est proprement celle qu'on n'a pas besoin de professer tout haut pour en obtenir le réconfort, qui parfois, rarement, nous est indispensable (p86)
Le bruit élémentaire des vagues est un récit synthétique de la vie la plus intense. A peine né, il se modifie constamment jusqu'à l'instant où il meurt (p87)
La terre tourne est-ce une raison d'avoir mal au coeur (p207)
Expliquer à quelqu'un ses désirs secrets, c'est l'autoriser à les satisfaire (p228)
Le grand danger de l'ivresse est qu'elle ne laisse pas surnager la vérité, bien au contraire. Ce qu'elle fait remonter à la surface, ce qu'elle révèle de l'individu, ce n'est pas sa volonté présente, mais son histoire passée, ancienne, oubliée. Elle va même chercher, dans le fond obscur de la conscience, pour les jeter en pleine lumière, ces rêveries baroques dont on s'est bercé un moment, sans en garder le souvenir (..) toute notre histoire y reste toujours lisible, et l'ivresse crie, négligeant tout ce que la vie a pu y ajouter (p302)
Qu'ils veuillent blesser ou caresser, les mots se meuvent dans un monde de métaphores gigantesque ; et quand ils sont en feu, les mots brûlent celui qui les prononce (p382)
On dit souvent des choses en suivant le son de mots qui se sont associés par hasard. Puis, quand on va voir si ce qu'on a dit valait le souffle qu'on a dépensé à le dire, on découvre parfois que cette association fortuite a engendré une idée (p425)
Mais moi, plus j'y pensais, plus je trouvais la vie originale; Il était même inutile de la regarder du dehors pour constater ses bizarreries. Il suffisait de nous souvenir de tout ce que nous autres avons attendu d'elle pour nous pénétrer de son étrangeté et aboutir à cette conclusion que l'être humain y a peut-être été introduit par erreur et qu'il ne lui appartient pas. (p426)
La bonté est une lumière qui n'éclaire que par instant et de furtives clartés le fond obscur de l'âme humaine (p430)
La vie ressemble un peu à une maladie : elle procède par crises et par dépressions. A la différence des autres maladies, la vie est toujours mortelle. Elle ne supporte aucun traitement. Soigner la vie, ce serait vouloir coucher les orifices de notre organismes en les considérant comme des blessures. A peine guéris, nous serions morts étouffés. (p557)
La vie actuelle est contaminée aux racines. L'homme a usurpé la place des arbres et des bêtes. Il a vicié l'air, il a limité le libre espace ? Mais cela peut-être pire encore. Cet animal actif et triste pourrait encore découvrir et asservir d'autres forces. Une menace de ce genre est dans l'air. Il en résultera une grande richesse.. en nombre d'hommes. Chaque mètre carré sera occupé par un homme. Mais qui nous guérira de ce manque d'air et d'espace? Rien qu'en y pensant, je suffoque (p557)… (plus d'informations)